Le syndrome de l’imposteur, qu’est-ce que c’est ?

Lors des séances, j’entends souvent mes clientes me dire :

  • « si j’en suis là aujourd’hui, c’est parce que j’ai eu de la chance »

  • « j’ai eu un super manager à une époque qui m’a donné cette promotion »

  • « c’est grâce à une amie que j’ai eu ce job »

  • « un jour, ils vont se rendre compte que je ne suis pas compétente »

    … toutes ces phrases et pensées peuvent relever du syndrome de l’imposteur !

 
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Une forme de doute et de pensées limitantes.

Ainsi, nombreuses sont les femmes qui pensent qu’elles doivent leurs parcours ou leurs réussites uniquement à des circonstances extérieures comme la chance, leurs relations ou une énorme quantité de travail. Elles sous-estiment leurs talents, leurs contributions et donc leur véritable valeur.

Elles doutent tellement d’elles-mêmes que cela peut les empêcher de se réjouir d’un succès ou de valoriser leurs réalisations et redoutent le jour (prochain !) où leur entourage va découvrir la supercherie.

 

En quoi est-ce un problème ?

Ce syndrome de l’imposteur, qu’on pourrait interpréter comme une modestie poussée à l’extrême, est associé au doute permanent de sa légitimité et du sentiment de ne pas être à sa place. Avec pour conséquence des stratégies dites de « défense » :

- la procrastination ou la peur de l’échec : mieux vaut ne pas se lancer ou oser, il y a toujours une bonne excuse pour éviter une situation anxiogène

- ou à l’inverse l’excès de travail et de zèle : la recherche de la perfection ou du moindre détail avec un sur-investissement qui rajoute du stress, parfois au péril de son équilibre de vie et qui peut aller jusqu’au burn out.

 
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Quelques bonnes pratiques pour le dépasser.

Le syndrome de l’imposteur se base sur des croyances profondément ancrées et erronées qu’il faut remettre en question et ainsi nourrir des pensées plus positives, plus justes et plus confortables.

 

1. Stoppez le perfectionnisme.

« Mieux vaut fait que parfait » est souvent plus utile car la perfection n’existe pas et que cette quête vous empêche de réaliser toutes vos tâches par exemple. Cela vous ralentit et votre to do list ne descend jamais. Vous amorcez donc un cercle vicieux où vous êtes toujours déçue de vous-même.

2. Évitez de vous comparer aux autres

Mais vous pouvez apprendre des autres ou vous en inspirez.

3. Cultivez l’estime de vous et votre confiance en vous

Le meilleur outil pour dépasser le syndrome de l’imposteur est de prendre régulièrement le temps de faire un pas de côté pour observer et reconnaître vos réalisations, le chemin parcouru et les talents que vous avez mis en œuvre pour y parvenir.

4. Acceptez les compliments, les feedbacks positifs, les mots sympathiques

et prenez-les tels quels, juste en remerciant votre interlocuteur.

 
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Chacune peut être amenée à traverser cet état au cours de sa vie ou de sa carrière professionnelle mais il est tout à fait possible de s’en défaire.

Vous pouvez aujourd’hui décider de penser autrement !

 

Envie d’en savoir plus sur le syndrome de l’imposteur et d’en discuter ?